Quelle est la meilleure chaise pour le travail ?

C’est une question plus sérieuse qu’il n’y paraît. Et pourtant, combien d’entreprises continuent de traiter la chaise de bureau comme un simple élément de mobilier standard, interchangeable, sans impact réel sur le quotidien ? La vérité, elle, s’invite souvent dans le bas du dos, dans la nuque tendue à 16 h, ou dans cette fatigue sourde qu’on finit par confondre avec le rythme habituel. Mal assis, on travaille mal. Et on finit par le payer cher.

Ce que change une bonne assise

Une chaise, à première vue, c’est un siège. Quatre pieds (ou cinq roulettes), un dossier, une assise. Mais au travail, elle devient prolongement du corps, socle de nos journées. Ce n’est pas un hasard si les troubles musculo-squelettiques (TMS) restent l’un des premiers motifs d’arrêt maladie. Une chaise mal adaptée déséquilibre la posture, favorise les tensions, limite la mobilité. À l’inverse, une chaise pensée pour le corps accompagne les mouvements, soutient les lombaires, libère les épaules. C’est tout l’enjeu d’une chaise ergonomique : elle n’impose rien, mais elle suit. Elle ne corrige pas une mauvaise posture à la place du corps, mais elle permet à ce dernier de trouver la bonne. Hauteur d’assise, inclinaison du dossier, profondeur, accoudoirs mobiles… rien n’est laissé au hasard. Une bonne chaise n’est pas confortable au premier contact. Elle est confortable à 10 h, à 14 h, à 18 h. Elle l’est encore après trois semaines, trois mois, trois ans.

Quid du fauteuil de bureau ?

Dans certains cas - direction, postes fixes, travail intensif à domicile — on opte pour un fauteuil de bureau. Plus large, parfois plus enveloppant, il donne une impression de confort immédiat. Mais là encore, il faut se méfier des apparences. Un fauteuil trop mou, trop fixe ou trop bas transforme rapidement les heures de travail en épreuve posturale. La règle reste la même: il doit s’ajuster, accompagner, soutenir. La clé, c’est l’adaptation à la morphologie, au type de poste, à l’environnement.

Ergonomie, santé et performance: l’assise au cœur du travail

La chaise de travail est l’un des rares équipements qui engage à la fois le corps, l’esprit et la performance. Dans les open spaces comme en télétravail, un salarié mal assis décroche plus vite : il s’agace, bouge sans cesse, perd en concentration. À l’inverse, une assise stable, bien pensée et bien réglée, crée une forme de continuité, presque d’oubli du corps, qui libère la concentration. Ce n’est pas un hasard si certaines entreprises misent désormais sur des programmes d’ergonomie individualisée. Elles savent que derrière la question du siège se jouent le confort durable, la qualité de vie au travail, le maintien dans l’emploi. Il n’y a pas de chaise miracle, ni de modèle universel : chaque corps, chaque poste, chaque rythme impose ses ajustements. Ce qui compte, c’est de traiter le siège non comme un simple objet de mobilier, mais comme un véritable outil de travail. Car une chaise n’est jamais neutre : elle peut soulager ou fatiguer, accompagner ou contraindre. La meilleure chaise, au fond, est peut-être celle qu’on oublie. Celle qui s’efface derrière le travail, parce qu’elle soutient sans gêner, parce qu’elle permet d’enchaîner une réunion, un appel, un dossier, sans jamais se faire remarquer.

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Article édité le 11/07/2025

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